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vendredi 24 avril 2009

Apple annoncera que 1 milliard d'applications ont été téléchargées

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Apple est en train de faire de l'App Store, sa plate-forme de téléchargement, le complément logiciel indispensable de l'iPhone. Le PDG fondateur d'Apple, Steve Jobs, a retenu la leçon du succès du couple Windows-Intel dans la micro-informatique des années 1980.

Dans les prochains jours, Apple annoncera que 1 milliard d'applications (jeux, actualités, bureautique...) ont été téléchargées depuis l'App Store, cette boutique virtuelle disponible sur l'iPhone et l'iPod Touch depuis neuf mois. Un résultat sans précédent, même pour Apple : il avait fallu près de deux ans à iTunes pour enregistrer 1 milliard de téléchargements musicaux sur les premiers baladeurs iPod, mais ils étaient payants. Et un analyste américain va même jusqu'à estimer que ces téléchargements pourraient rapporter plus de 1 milliard de dollars de revenus à la fin de la première année d'exploitation... même si la quasi-totalité d'entre eux sont gratuits. Apple n'a pas manqué de mettre en scène cet événement. Un compteur égrenant le nombre d'applications téléchargées a été mis en ligne. Hier, elles dépassaient les 992 millions. Et celui qui téléchargera la milliardième se verra attribuer un bon d'achat de 10.000 dollars à dépenser sur iTunes ou pour des produits du fabricant informatique.

Engouement unique
L'engouement des utilisateurs est unique. Jusqu'où ira ce mouvement ? Apple ne contrôle qu'environ 12 % du marché des téléphones multimédias (les « smartphones »), soit à peine 2 % du marché total des mobiles. « Mais ce pourcentage pourrait très bien atteindre 20 % dans cinq ans », pronostique Ken Dulaney, analyste chez Gartner.

Pour en arriver là, Apple a une stratégie simple : miser à la fois sur le logiciel et sur le matériel. Et de fait, Apple applique aujourd'hui dans la téléphonie mobile ce qui a réussi autrefois au couple Intel-Microsoft dans la micro-informatique : investir massivement pour construire une puissante communauté autour d'une offre intégrée. Pour y parvenir, il faut d'abord séduire les développeurs d'applications. Le mois dernier, la firme à la pomme a donc présenté une nouvelle version de son système d'exploitation pour iPhone, comportant des dizaines d'options nouvelles à destination de cette communauté. Notamment la possibilité de concevoir des applications utilisant la voix en direct sur le Web ou la messagerie instantanée.

25.0000 applications
La dimension économique n'a pas été oubliée. Désormais, ces éditeurs peuvent proposer des formes d'abonnement ou du micropaiement, ce qui devrait leur permettre de générer d'importants revenus supplémentaires à l'avenir. Pour ne pas se laisser déborder par un mouvement qui prend rapidement de l'ampleur (25.000 applications sont d'ores et déjà disponibles pour l'iPhone), la concurrence s'organise. Récemment, les propriétaires des principaux systèmes d'exploitation concurrents pour « smartphones » (Microsoft, Nokia et Research in Motion) ont annoncé leurs propres sites de téléchargement d'applications

Google n'est pas en reste et a présenté des initiatives pour le développement de nouvelles applications pour Android Market, son propre environnement. Pour autant, la profusion des offres pose un problème aux développeurs d'applications qui n'ont ni les moyens, ni l'envie de développer autant de versions de leurs programmes qu'il existe d'environnements. Ils devraient donc faire des choix et, ce faisant, désigner le ou les vainqueurs du marché des « smartphones ».

Un marché âprement disputé car ces terminaux pourraient devenir une plate-forme Internet majeure dans le futur. Apple a aujourd'hui, pour lui, la dynamique - 20.000 nouvelles applications ont été créées pour l'iPhone ces trois derniers mois - mais rien n'est joué.
MICHEL KTITAREFF,
De notre partenaire www.LesEchos.fr (www.lepetitjournal.com) vendredi 24 avril 2009


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